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vendredi, 30 juin 2017

Les Insoumis sans cravate à l’Assemblée : ces bobos qui croient faire prolos

Publié par Guy Jovelin le 30 juin 2017

 

 

Par Gabrielle Cluzel

Une excellente chronique qu'on ne peut qu'approuver, parue dansBoulevard Voltaire du 29.06. 

Rappelons pour ceux qui l'ignoreraient que Gabrielle Cluzel a participé - d'ailleurs brillamment - au colloque du Cercle de Flore « Refonder le bien commun », du 13 mai dernier, à Paris (Illustration ci-dessous).  LFAR 

 

110754293.jpgPour leur premier jour à l’Assemblée nationale, les « Insoumis » sont arrivés sans cravate.

C’est leur « premier coup d’éclat », claironne Le Huffington Post, rapportant ces propos bravaches de Jean-luc Mélenchon : « Il y avait des sans-culottes, il y aura maintenant des sans-cravates. »

Ne pas mettre de cravate serait « insoumis » ? La bonne blague. Rien de plus conventionnel, au contraire. N’importe quel adolescent sait qu’aller au lycée avec cet objet demande une sacrée dose d’anticonformisme et de témérité. Il ne faut pas avoir peur des quolibets ni des ricanements, quand tous les autres – profs ou élèves, garçons et filles – sont sapés dans le même genre passe-muraille négligé. Si Mélenchon, eu égard à son âge, peut à la rigueur être passé à côté – en imaginant qu’il ait vécu en anachorète dans une cave depuis la fin des années 60 -, ses comparses peuvent difficilement l’ignorer.

Cela serait signe que « le peuple rentre à l’Assemblée » ? Tu parles !

Cultiver le style débraillé n’est pas la marque du prolo mais le snobisme du bobo. On pourrait dire son luxe, car si l’étudiant à la Sorbonne fréquentant Nuit debout peut, sans dommage, traîner hirsute et dépenaillé sur le bitume parisien, l’apprenti pâtissier, frais émoulu de son CAP, ne peut prendre les mêmes privautés dans l’hôtel-restaurant où il est employé. Et sa cravate Auchan coûte une misère, en tout cas infiniment moins cher que bien des accessoires prisés par les antifas. 

Ses électeurs sont-ils fiers d’être représentés par Les Bronzés à l’Assemblée ? On peine à le croire. Parce qu’ils ont peu de moyens, ils n’auraient pas le droit, une fois de plus, comme pour leurs nouilles et leurs yaourts, qu’à des élus low cost au packaging cheap ? 

Alexis Corbière et Jean-Luc Mélenchon fustigent ce qu’ils appellent un « code vestimentaire » imposé. Qui s’appelle aussi le respect, ou la politesse, et fait que l’on ne se rend pas, par exemple, à l’enterrement de sa grand-mère en tongs et caleçon hawaïen ou au mariage de sa belle-sœur en bleu de travail. Faut-il qu’il ait trop regardé Les Tuche pour imaginer le peuple aussi hermétique à toute notion d’éducation ? Que voulait donc dire le mot « endimanché » sinon, pour les milieux populaires, s’habiller autrement qu’à l’ordinaire pour les grandes occasions ?

Pour envoyer du rêve, il va falloir trouver d’autres coups d’éclat que celui-là. Pour le moment, La France insoumise n’est, tristement, que la France mal mise.  

 
Ecrivain, journaliste
 

mercredi, 28 juin 2017

François de Rugy, nouveau président de l’Assemblée nationale, favorable à la légalisation du cannabis, de l’euthanasie, de la GPA,…

Publié par Guy Jovelin le 28 juin 2017

L’aristocrate rouge François Goullet de Rugy est le nouveau président de l’Assemblée nationale.

Président du parti écologiste, candidat à la primaire de la gauche pour la présidentielle de 2017, très éphémère soutien de Benoît Hamon avant de rapidement passer dans le camp d’Emmanuel Macron, François de Rugy est favorable à de nombreux projets mortifères.

Le noble rouge, ennemi des familles

Défenseur du « mariage » homosexuel et de l’adoption d’enfants par des homosexuels. Par ailleurs, François Goullet de Rugy considère que l’avortement et la procréation médicalement assistée sont des « étapes dans l’émancipation des individus » !

Il est partisan de la légalisation du cannabis, de l’euthanasie, du suicide assisté, de la procréation médicalement assistée et de la gestation pour autrui.

Sur le plan institutionnel, François de Rugy est favorable à l’instauration du vote obligatoire et propose une reconnaissance « réelle » du vote blanc qui, s’il représente plus de 50 % des suffrages, donnerait lieu à l’organisation d’un nouveau scrutin.

 

Source : medias-presse.info

samedi, 19 novembre 2016

Impôt: l'Assemblée nationale vote le prélèvement à la source

Publié par Guy Jovelin le 19 novembre 2016

Michel Sapin à l'Assemblée nationale, ce jeudi.

Cette mesure phare du projet de budget 2017 a finalement été adoptée par les députés, ce vendredi soir. L'opposition a promis de revenir sur ce texte en cas d'alternance.

Les députés de la majorité ont réparé le couac de la veille sur le prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu. Cette mesure phare, inscrite dans le projet du budget 2017, n'avait pas pu être adoptée, faute d'une présence suffisante d'élus de la majorité. Le gouvernement avait alors demandé une seconde délibération qui est intervenue ce vendredi.

Les députés ont finalement largement adopté le prélèvement à la source qui doit être appliqué à partir de janvier 2018. L'opposition, qui a promis de revenir sur cette mesure en cas d'alternance, n'était représentée dans l'hémicycle que par une seule députée LR, Claudine Schmid, contre une trentaine la veille.

La réforme prévoit qu'à compter du 1er janvier 2018 l'impôt sera calculé sur les revenus de l'année en cours et non plus sur les revenus de l'année précédente. Ce montant sera prélevé directement sur les salaires ou les pensions de retraite. C'est donc un tiers - l'employeur ou la caisse de retraite - qui collectera l'impôt.

Revenus de 2017 non imposés

L'administration fiscale calculera le taux de prélèvement selon les revenus de l'année précédente. Celui de janvier 2018 sera communiqué aux employeurs ou autres organismes collecteurs de l'impôt fin 2017. Le contribuable pourra opter pour un taux neutre ou individualisé afin que son employeur ne puisse pas «deviner», d'après son taux de prélèvement, le niveau de ses autres revenus ou de ceux de son conjoint.

Ce taux pourra être ajusté en cours d'année en cas d'évolution de revenu (augmentation de salaire, départ en retraite, perte d'emploi...) ou de changement de situation familiale. Comme les contribuables s'acquitteront en 2017 de l'impôt sur les revenus de 2016 et en 2018 de l'impôt sur les revenus de 2018, ceux de 2017 ne seront donc pas imposés.

Les revenus exceptionnels et les réductions ou crédits d'impôt de cette «année blanche» seront pris en compte en 2018, pour éviter les manques à gagner ou des effets d'aubaine. Les députés ont voté vendredi des amendements pour exclure du champ de ces revenus exceptionnels imposables les indemnités de fin de CDD et de mission d'intérim.

En revanche, les primes de bienvenue «golden hello» ou de départ, versées en 2017, seront bien considérées comme des revenus exceptionnels tout comme les primes de signatures et les indemnités liées aux transferts de sportifs professionnels.

«Excessivement complexe»

Les députés n'ont pas refait le débat politique vendredi. Jeudi, les élus LR, comme Marc Le Fur et Hervé Mariton, étaient très remontés contre une réforme«excessivement complexe» et très préoccupés de sa «réversibilité», la droite ayant quasiment unanimement promis de revenir dessus.

Le ministre des Finances, Michel Sapin, avait concédé que «toute réforme est, par définition, réversible». Mais il s'était interrogé sur l'intérêt de «revenir sur une réforme qui a demandé autant de travail (...) et répond à une telle évidence en termes de simplification».

La CGT Finances a cependant contesté dans un communiqué cette simplification. «Les citoyens espérant un allégement de leurs démarches administratives vont être déçus. En effet, le prélèvement à la source n'exonérera ni de déclaration, ni d'avis d'imposition mais générera surtout toute une série de démarches visant à modifier son taux d'imposition tout au long de l'année au gré des fluctuations de revenus et des changements de situation professionnelle ou personnelle», a souligné le syndicat dans la soirée.

 

Source : lefigaro

mardi, 19 juillet 2016

L'Assemblée nationale adopte définitivement de nouvelles règles d'inscription sur les listes électorales

Publié par Guy Jovelin le 19 juillet 2016

La réforme qui entrera en vigueur au plus tard au 31 décembre 2019 permettra  notamment que la clôture des inscriptions sur les listes électorales pourra se faire jusqu'au sixième vendredi avant le scrutin.
La réforme qui entrera en vigueur au plus tard au 31 décembre 2019 permettra notamment que la clôture des inscriptions sur les listes électorales pourra se faire jusqu'au sixième vendredi avant le scrutin. PHOTO/Archives L'Indépendant

L'Assemblée nationale a définitivement adopté mardi trois propositions de loi PS-LR facilitant les règles d'inscription sur les listes électorales, avec en particulier la possibilité de s'inscrire jusqu'à environ un mois avant le scrutin.

Les trois textes, qui visent notamment à lutter contre l'abstention et ont été adoptés dans un climat consensuel, avaient fait l'objet d'un accord entre députés et sénateurs en commission mixte paritaire (CMP) la semaine dernière. La secrétaire d'Etat à la Formation professionnelle, Clotilde Valter, a rappelé que cette "réforme ambitieuse et moderne" avait pour "origine l'engagement du président de la République en vue d'une amélioration de l'accès aux scrutins", avec en particulier la possibilité de pouvoir s'inscrire jusqu'à un mois avant. Elle a rappelé que quelque 3 millions d'électeurs sont non inscrits et 6,5 millions "mal inscrits", des chiffres qui "montrent bien la nécessité de moderniser et de faciliter la gestion des listes électorales".

Evoquant le drame de Nice, la rapporteure Elisabeth Pochon (PS) a mis en avant le "devoir de résister collectivement à ces attaques qui veulent fragiliser notre démocratie". Ces textes "sont les premières briques d'un édifice qui s'appelle République et qui veut consacrer le droit de vote des citoyens", a plaidé cette députée de Seine-Saint-Denis. Jean-Luc Warsmann (LR), co-rapporteur, a souligné que "la principale innovation" du texte était "évidemment l'inscription au fil de l'eau", soulignant que les élus avaient "tous vu des personnes en colère" de ne pas pouvoir s'inscrire.

Les trois propositions de loi, dont deux organiques, prévoient notamment que la clôture des inscriptions aura lieu le sixième vendredi avant le scrutin. Elles prévoient aussi l'extension des inscriptions d'office aux citoyens ayant acquis la nationalité française, et la révision des listes tout au long de l'année à partir d'un répertoire électoral tenu par l'INSEE.

Pour pouvoir voter, il faut pour l'instant être inscrit avant le 31 décembre, avant souvent le début des campagnes électorales. Et, dans une France où la mobilité des habitants est devenue plus forte, certains ne s'inscrivent pas à temps. Les Français établis hors de France pour leur part devront choisir entre une inscription sur les listes électorales consulaires à l'étranger et sur les listes de leur commune française de rattachement. La réforme entrera en vigueur au plus tard au 31 décembre 2019.

 

Source : lindependant

mardi, 16 février 2016

RÉSERVE PARLEMENTAIRE : 136 MILLIONS D’EUROS, LE COÛT DU CLIENTÉLISME

Publié par Guy Jovelin le 16 février 2016

Réserve parlementaire

L’Assemblée nationale et le Sénat vont dévoiler dans quelques jours la répartition de la réserve parlementaire, qui permet aux parlementaires de subventionner des « investissements de proximité ». L’association Contribuables Associés rappelle son opposition totale à la distribution de cette cagnotte : un parlementaire est un législateur, pas un mécène d’argent public !

1 milliard d’euros depuis 8 ans, près de 136 millions d’euros annuels, 130 000 euros par député et sénateur (davantage pour les hautes responsabilités) : la réserve parlementaire dilapide l’impôt sur le revenu annuel de 33 000 familles assujetties !

Pour Eudes Baufreton, délégué général de Contribuables Associés, « le rôle d’un parlementaire est de voter la loi, contrôler l’action du gouvernement et évaluer les politiques publiques, pas de distribuer l’argent des Français dans des placements souvent clientélistes, faisant ainsi campagne aux frais du contribuable. Dans le contexte actuel de matraquage fiscal des Français d’une part, mais aussi de la nécessaire réduction des dépenses publiques (56% du PIB) d’autre part, il est indispensable de supprimer la coûteuse et inutile réserve parlementaire ».

L’investissement et le subventionnement des associations et des collectivités territoriales ne doivent pas être assurés par les parlementaires, qui sont des élus nationaux et non locaux. Les députés et sénateurs doivent se consacrer entièrement à leur rôle de législateur.

Tandis que des parlementaires sont fréquemment absents de l’hémicycle, les contribuables peuvent regretter leur empressement à distribuer l’argent public, qui est l’argent de tous les Français.

Contribuables Associés soutient la proposition de loi du député Véronique Besse visant à supprimer la réserve parlementaire et a lancé une pétition pour exiger la suppression de cette pratique clientéliste.

 

Source :https://www.contribuables.org